Ces derniers jours, on n’a appris dans tous les médias, propagandes que la France allait imposer davantage les fumeurs. Ce ne pose pas de problème, fumer c’est mal. La question est de savoir si la politique s’étendra même aux e-cigarettes, similaires aux cigarettes traditionnelles et cotenant également de la nicotine. Certains pensent que le vapotage est aussi mauvais pour la santé que le tabagisme et qu’il devrait être taxé au même niveau, d’autres estiment que le vapotage peut servir d’une aide à arrêter de fumer et qu’il ne devrait pas faire l’objet d’un effet d’entraînement.
Dans l’esprit du Moi(s) sans tabac à venir, nous parlerons aujourd’hui de la relation entre les cigarette traditionnelles et les e-cigarettes, et nous verrons si le vapotage est vraiment une aide au sevrage tabagique ou au contraire, un danger.
Souvenez-vous, au début de 2022, le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) a publier son avis pour retirer l’e-cigarette comme des outils de lutte contre le tabagisme. Voici le texte original:
« Recommandation N°1: les professionnels de santé qui accompagnent un fumeur dans une démarche de sevrage tabagique se doivent d’utiliser des traitements médicamenteux ou non ayant prouvé leur efficacité. Les connaissances fondées sur les preuves sont insuffisantes pour proposer les SEDEN comme aides au sevrage tabagique dans la prise en charge des fumeurs par les professionnels de santé.»
Cette déclaration officielle est-elle un déni du rôle que jouent les e-cigarettes dans le sevrage tabagique? Non. Bien que l’on ne puisse pas recommander l’utilisation des e-cigs, l’organism ne condamne pas pour autant les produits de sustitution nicotinique comme la vape, pouvant être « utilisés hors système de santé » puisque la contribution que la vape a apportée à l’amélioration de la santé de certains fumeurs ne peut être effacée.
Nous verrons ci-dessous, d’un point de vue théorique et pratique, pourquoi les e-cigarettes peuvent être utilisées comme une alternative, comme un patch nicotine, pour les fumeurs pendant leur période de sevrage.
Toxicité comparée entre vapotage et tabagisme
Quand il s’agit d’arrêter de fumer, la première chose à dire est pourquoi les cigarettes sont nocives. Les cigarettes traditionnelles génère de la fumée contenant environ 7 000 substances toxiques comme le goudron, le monoxyde de carbone, l’acétone, l’ammoniaque…, dont 70 sont cancérigènes. La majeure partie des substances chimiques toxiques et cancérigènes contenues dans le tabac et dans la fumée de tabac sont produites lorsque le tabac est brûlé. Et c’est là que réside la plus grande différence entre les e-cigarettes et les cigarettes traditionnelles. Les e-cigarettes produisent du vapeur en chauffant le liquide stocké dans le réservoir, en l’absence de combustion, la « vape » ne produit pas le monoxyde de carbone ou les goudrons qui en résultent, largement mis en cause dans la mortalité liée au tabac. La concentration de carcinogènes dans les produits de vapotage est 9 à 450 fois moins élevée que dans la cigarette classique.
En plus, certains composants des e-liquides sont déjà connus: le propylène glycol, également utilisé dans l’industrie pharmaceutique, alimentaire et les cosmétiques. Le glycérol végétal, aussi employé dans les médicaments et les cosmétiques.
En outre, bien que la plupart des e-liquides contiennent également de la nicotine, la quantité de nicotine est laissée au choix du client.
On en déduit alors que le vapotage expose moins aux produits chimiques néfastes que le tabagisme. Les risques sont donc moins graves chez les utilisateurs de l’e-cigarette que chez les fumeurs de tabac.
Certains données expérimentales et réalistes
Même si les données des essais ne sont pas suffisantes pour étayer la conclusion que les e-cigarettes nous aident à arrêter de fumer, nous ne pouvons pas ignorer ce que certaines données expérimentales et réelles nous disent.
En 2017, 700 000 anciens fumeurs déclaraient avoir réussi à arrêter de fumer grâce à la cigarette électronique.
Une étude fiable a montré aussi, qu’un arrêt du tabac plus élevé, à hauteur de 18 %, chez les fumeurs qui ont eu recours à l’e-cigarette. Ce dernier est de l’ordre de 9,9 % seulement, pour ceux qui ont utilisé des substituts nicotiniques tels que les patchs, les gommes à mâcher…
Il existe de nombreuses autres expériences qui ont abouti à des conclusions similaires, qui ne sont pas énumérées ici en raison du manque d’espace.
S'agit-il d'une réelle aide au sevrage tabagique? Est-il vraiment inoffensif pour la santé ?
Je suis sûr que vous avez vos propres réponses à ces telles questions après avoir lu ceci.
Il convient de « préciser que la cigarette électronique n'est pas un médicament. Qu'elle est vendue dans un but pécuniaire et non sanitaire, et qu'il faut l'utiliser de manière adaptée et individualisée », suggère David Saint Vincent.
En adoptant la bonne attitude à l'égard des e-cigarettes et en les utilisant comme une aide pour arrêter de fumer, je pense que nous pouvons tous rester à l'écart du tabac en ce mois sans tabac!!
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